Gari / Manioc râpé
Le gari
Au Nigéria, au Cameroun, au Bénin et au Togo, le manioc est aussi transformé en une sorte de semoule finement granulée obtenue à partir de la pulpe de manioc fermentée, écrasée, tamisée puis desséchée au feu. C’est le [gari]. Dans les deux premiers pays cités, il est de couleur orangée car traité avec de l’huile de palme, tandis qu’au Bénin et au Togo, il garde la couleur initiale de la pulpe de manioc (blanchâtre).
Le gari peut être consomme sucré, en goûter par exemple, mélangé à du lait, ou salé, cuisiné avec des crevettes et des tomates.
En Côte d’Ivoire, le manioc est également transformé en sorte de délicieux couscous (mais texture plus légère). C’est l’Attiéké. Il est délicieux cuisiné en taboulé à la place du
Boulghour. Il accompagne également le poulet grillé, on peut alors le manger avec des tomates fraîches coupées en rondelles ou en quartier, et une vinaigrette relevées aux oignons.
Le manioc râpé
Aux Antilles, à partir de manioc râpé on obtient de la farine qui sert notamment à préparer un plat à base d’avocat, de morue grillée, et de piment appelé le Féroce. Plus le plat est pimenté, plus la préparation est féroce.
Cette farine rentre également dans la préparation de grandes galettes typiquement antillaises d’origine amérindiennes, appelées Cassave.
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