le fruit
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Trouvez-vous leurs prix excessifs ?
Maguette. Oui, surtout que ce n’est pas du karité à 100 % et qu’il est raffiné. Parfois pour mieux le vendre ils le parfument à la lavande ou d’autres parfums, ce qui dénature complètement le produit. Le consommateur mérite un produit naturel, c’est une question d’éthique surtout quand il paie un prix fort pour avoir un produit efficace
Comment garantissez-vous la qualité auprès des professionnels ?
Carole. Un plan d’assurance- qualité basé sur le cahier de charges de différents organismes de certification a été établi et n’oublions pas que le beurre est analysé avant d’être exporté. Nous travaillons également sur l’établissement d’un label de qualité basé sur une AOC. Une collaboration avec tous les acteurs de la filière karité au niveau national et africain est primordiale. L’Etat béninois est en avance sur les processus de certification de la qualité des produits qui sortent de son territoire, c’est une très bonne chose pour nous. Le beurre de karité est une fabrication artisanale, en l’occurrence, des normes de qualité doivent être instaurées auxquelles tous les pays africains exportateurs devront satisfaire. Actuellement, beaucoup de produits sont refoulés à l’entrée des pays importateurs et la production reste sur le marché local. C’est dommage car cela représente un gros manque à gagner pour les pays africains.
Pour revenir au Trophée des Jeunes Entrepreneurs de Demain, quelles ont été vos motivations pour vous inscrire ?
Maguette. C’est grâce à la publicité sur le site de Grioo (www.grioo.com), l’information a été bien relayée. C’était une opportunité d’avoir un avis extérieur de personnes qui ne connaissent pas du tout le karité, d’avoir des retours sur notre projet, de savoir s’il était viable par rapport au marché d’aujourd’hui. On a pu mettre en avant la stratégie que l’on proposait : une double culture qui enrichit notre offre, la structure de Karethic présente auprès des producteurs, des consommateurs et des fabricants soucieux d’offrir des produits de qualité. Carole et moi avons finalisé le projet en faisant un business plan, une étude sur le terrain et tout cela nous a conforté en nous disant que nous étions sur la bonne voie.
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