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Question de style: comment choisir son manteau à lui
Dans le second volet de ce dossier en trois parties, Iphigénie vous aide à trouver le manteau de cet hiver
 15/01/2008 Par Iphigénie N'gounou
 
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1- les incontournables : 
 
a) Le crombie-coat bleu marine est un manteau de ville, droit et classique, dans un pur style anglais. Taillé dans un épais drap de laine, il est parfaitement adapté aux temps maussades fréquents en automne et en hiver. Presque toutes les collections de maisons de prêt-à-porter masculin classiques proposent un manteau de ce type ou lui ressemblant fortement. Il vient souvent des ateliers de chez Tibbett, une entreprise de tradition fondée en 1898.  
 
 
b)Le Chesterfield a connu ses heures de gloire au XIX siècle. Il existe en beige, bleu ou noir avec un boutonnage classique ou croisé. Ce terme désigne surtout un manteau redingote en lainage à chevrons gris, à boutonnage simple et passepoilé, agrémenté d’un col en velours noir. 
 
 
c)Le pardessus que les british appellent « British warm » était à l’origine une capote militaire, dont il a conservé les pattes d’épaules. Ce manteau est en lainage épais et très chaud. Il existe aussi une variante plus luxueuse en cachemire. 
 
 
d) Le covert coat, étroit et court, ressemble à première vue au Chesterfield à simple boutonnage. Mais la différence réside dans le tissu, un twill léger. C’est un manteau que l’on peut porter presque toute l’année. Le covert coat se distingue des autres par quatre surpiqûres parallèles appelées « railroading » que l’on voit au niveau des manches et de l’ourlet. 
 
  
e) Le trench-coat vient de chez Burberry. 
2- Le duffle-coat 
 
Il est le seul classique équipé d’une capuche. Un grand favori des hivers rigoureux pour les lycéens, les étudiants et les intellectuels. La coupe carré, la capuche, sans oublier les boutons en corne, font du duffle-coat un manteau de style sportif que les amateurs de l’élégance classique auront peine à combiner avec leur garde-robe. Il ne sera toutefois jamais déplacé si vous aimez arborer une allure décontractée  
3- Vous avez dit Barbour? 
  
Acheter un Barbour, ce n’est pas uniquement acquérir une veste imperméable, c’est avant tout accéder à un art de vivre qui dépasse les frontières. Il suffit de l’enfiler pour appartenir à une classe ou à un cercle de privilégiés. Cette veste donne de l’assurance en même temps qu’elle protége des intempéries et du risque de paraître mal habillé. C’est un fait avéré que si l’on doute ou ne sait pas précisément ce que l’on peut mettre, la Barbour offre à coup sûr une réponse toute trouvée, à condition toutefois qu’il ne fasse pas trop chaud.

Aussi absurde que cela puisse paraître, il vaut mieux se présenter à une soirée en pull, jeans et Barbour qu’avec des chaussures mal assorties ou un smoking mal taillé. Dans toute l’Europe la Barbour est une sorte de lettre de recommandation qui vous introduit dans la « bonne société », et si les autres accessoires, notamment la montre, sont dans le ton, l’homme qui porte cette célèbre veste est accueilli comme un prince dans les boutiques les plus élégantes.

Pourtant la Barbour n’est ni excessivement onéreuse, ni particulièrement difficile à trouver dans le commerce. Mais elle évoque le bon goût, un style, et le sens des traditions, surtout si le modèle est vieux et rapiécé. Crée par John Barbour vers 1894 il y a 6 modèles vedettes : 
 
 
a) Le Beaufort vert est le plus répandu, très prisé chez les lycéens, les jeunes filles de bonne famille et les dames de la haute société qui l’enfilent pour aller faire leur shopping.  
 
 
b) Le Border, un peu plus long remplace souvent le trench-coat. Il existe en vert et en bleu. 
 
 
c) Le Bedale est le favori des cavaliers, mais aussi de la progénitures des générations Barbour, car il est le seul à exister en petite taille 
 
 
d) Le Moorland, plus lourd n’existe qu’en vert olive. Ceux qui veulent se distinguer de la majorité, adepte du Beaufort, choissent ce modèle. 
 
 
e) Le Northumbria, long et épais ne possède pas la doublure écossaise typique des Barbours, mais est fourré avec un issu en laine et polyester avec un dessin appelé « Hunting McKinnon  
 
  
f) La veste sans manche
4- Les trois-quarts 
  
Un manteau léger et juste assez long pour couvrir la veste de costume nous vient d’Italie ; plus pratique au volant que les grandes pelisses traditionnelles : 
 
 
a) La veste en agneau, pour beaucoup c’est la seule fourrure masculine convenable. Idéal pour des activités sportives ; à la ville comme à la campagne c’est un vrai classique que l’on porte avec un costume en tweed ou avec un blazer bleu marine et un pantalon en flanelle.  
 
 
b) La veste matelassée, la Husky, la vraie dessinée par Stephen Guylas, colonel américain chargé de concevoir des vêtements spéciaux pour l’US Air Force. Cette veste est devenue un must variant des teintes originales (vert pâle et bleu) à toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. On reconnaît la Husky à sa coupe assez carrée ainsi qu’aux fentes latérales qui se ferment avec des boutons-pression.  
 
 
c) La veste en tweed. Plus chaude que la Barbour, qui reste souvent moite elle reste cependant considérée comme l’apanage de quelques initiés et compte tenu de son prix, les choses ne changeront pas de si tôt. 
 
 
d) La veste Henri Liord, marque de vêtement de sport considérée comme chic et chère.  
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