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Prête pour une nouvelle étape ? Célibataire, je fais une rencontre
Dans notre vie de couple comme dans notre vie tout court, nous sommes emmenés à évoluer en permanence, du célibat, à une histoire balbutiante, du mariage à la naissance d’un enfant, notre parcours est jalonné d’étapes, que nous gérons chacune à notre manière. Parfois, nous les attendions avec impatience pour finir par être déçues ou tout simplement désarçonnées. Comment gérer ses changements ? Etes-vous prêtes à passer un nouveau cap ?
 06/01/2008 Par Lize Moudouthe
 
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Seule, vous venez de rencontrer quelqu’un, on entend le « ouf » de soulagement de vos proches jusqu’ici !!!! Il faut dire qu’ils désespéraient de vous voir à nouveau au bras d’un homme. Vous affirmiez en avoir assez des représentants de la gent masculine, écoeurée par vos dernières histoires. La patience, et la délicatesse de l’heureux élu sont pourtant venues à bout de vos réticences et pour le bonheur de
tous !
Peut-être que votre célibat ne vous pesait pas du tout, vous aviez tant donné que vous n’aviez qu’une envie, profiter de votre vie en solo. Voyages, sorties, cocooning, vous viviez à fond votre statut de célibataire. Quand, sans avoir cherché, vous l’avez rencontré. Et si c’était vous qui aviez raison, s’il fallait d’abord se retrouver soi pour pouvoir accueillir l’autre ?
L’avis de GPE

©Jin
   
Il n’y a pas une manière d’être seule, mais autant que de femmes célibataires. On peut tout de même voir deux catégories : le célibat subit, et le célibat choisit. C’est ce qu’explique le psychiatre Patrick Lemoine auteur du Sexe des larmes (Ed.Robert Laffont Collections Réponses, 2002), à nos confrères de Psycholologies.com : le célibat primaire et le célibat secondaire.

Pour le premier, il s’agit de personnes n’ayant jamais été en couple alors que pour le second, il s’agit de personnes se retrouvant seules après un divorce, une séparation, ou un deuil. D’après le psychiatre, « les femmes n’ayant jamais été en couple ont fait le choix d’être seules plutôt que mal accompagnées, c’est souvent le désir de maternité qui les amènent à réfléchir et reconsidérer leur choix. Pour les femmes appartenant à la seconde catégorie, avant de se relancer dans une vie à deux, il y a d’abord le deuil d’une relation à faire, mais parfois les enfants sont déjà nés ».

Patrick Lemoine, précise que devant le célibat, hommes et femmes ne sont pas égaux. Là, encore, nous sommes tous et toutes marqués par la civilisation judéo-chrétienne. Le célibat instauré par l’église, de facto crée une différence notoire entre les hommes et les femmes. Les hommes qui donnaient leur vie à l’église étaient libres d’aller et venir, tandis que les femmes étaient cloîtrées dans des couvents. La société a toujours réprimé les femmes seules, et valorisé les hommes. Une femme célibataire a forcément un problème, et si elle a une vie sexuelle et/ou amoureuse bien remplie, les qualificatifs qui lui sont attribués sont peu flatteurs, alors que d’un homme, on dira qu’il est viril, qu’il a du charme….

Bien que nous soyons au 21è siècle, les préjugés ont la vie dure ! Et même si nous nous prenons pour des « Independant women » comme le chantaient les Destiny Child, il est des étiquettes dont il est difficile de se défaire. Alors, toutes condamnées à finir maquées ?

Non ! C’est vrai que nous sommes conditionnées par notre environnement social, mais chacune d’entre nous à toutes les cartes en main. En couple, oui, mais si et seulement si je le veux bien. Et oui, la première condition pour trouver l’amour, c’est vous !
Bien dans sa peau, bien dans sa vie c’est le meilleur moyen de rencontrer l’âme sœur. A vous de déterminer votre état d’esprit et de faire un peu le ménage dans votre vie, place neuve pour une nouvelle histoire.
Vos témoignages
Aurélie, 28 ans attachée de presse
« Je travaille dans un milieu où l’apparence a beaucoup d’importance, je représente ma boîte et me dois d’être impeccable. Des rencontres j’en fais potentiellement tous les jours, mais je ne cherche pas la relation d’un soir. J’ai l’impression que les hommes s’arrêtent à mon apparence, et du coup, je n’ai pas envie d’aller plus loin. Au fur et à mesure, je me suis renfermée sur moi-même. Je faisais tout comme un automate. Je me pliais au même rituel quotidien, m’habiller, me maquiller, me coiffer, aller bosser. La vie n’avait plus vraiment de saveur. Un dimanche, j’ai décidé de faire un grand ménage chez moi, je voulais déménager et je me suis dit qu’il serait bon que je commence à faire le tri. Je suis tombée sur de vieux albums, je me suis vue souriante, en compagnie de mes amies et aussi de mes ex, je ne me suis pas reconnue. Et j’ai craqué ! J’ai pleuré toute l’après-midi. Ensuite j’ai appelé ma meilleure amie, elle m’a conseillé de faire le point et peut-être même de "voir quelqu’un" comme on dit. C’est vrai que chez les africains, on a parfois du mal à reconnaître les blessures de l’âme et pourtant elles aussi font des dégâts autant que les blessures physiques, si ce n’est même pire. Je n’ai pas fait de véritable analyse, mais j’ai fait le point avec ma thérapeute. Pour l’instant, je n’ai pas encore fait de rencontre décisive mais je me sens prête à accueillir quelqu’un dans ma vie. »

Chantal, 32 ans, chef de projet marketing
« Ma carrière a longtemps été ma priorité, j’ai toujours bossé dur ! Mes parents appartiennent à cette génération que l'on a fait venir des Antilles pour bosser en Métropole. Ils ont m'ont toujours encouragée afin que je m'en sorte, que je fasse mieux qu'eux.
C'est ce que j'ai fait,au lycée, en prépa, puis en école de commerce. Après mon stage de fin d’études j’ai été embauchée dans un grand groupe agro-alimentaire. Très vite, par mon travail je me suis fait remarquer de mes chefs, et aujourd’hui je dirige mon propre département. Maintenant que j’ai obtenu tout ce que je voulais, je réalise qu’il y a un vide dans ma vie. Je ne regrette pas mes choix, je me dis juste qu’il est temps de revoir mes priorités. J’ai sûrement loupé des opportunités car j’étais focalisée sur le professionnel. Je compte bien saisir les prochaines ! »

Noémie, 26 ans étudiante en master d’économie
« L’année dernière pour mes 25 ans mes copines m’ont fait porter la catherinette, j’ai trouvé ça rigolo. Mais honnêtement ne pas avoir de copain n’était pas l’angoisse du moment ! Je devais trouver mon troisième cycle, et de fait orienter ma carrière professionnelle. Je suis la confidente de ma bande de copines et je dois avouer que je suis bien contente de ne pas avoir les tracas de la vie à deux. Ce n’est pas pour autant que je suis contre l’idée d’avoir quelqu’un dans ma vie, mais je n’ai jamais vécu mon célibat comme un poids. Je sais bien que vu mon âge, c’est plutôt normal, c’est sûr que si dans 6 ans j’en suis au même point, je me poserais sûrement des questions ! En attendant, je laisse venir. Je viens de rencontrer Stéphane, nous avions tous les deux rendez-vous avec un DRH pour un stage. Il a pris mon numéro, m’a rappelée, nous devons boire un verre la semaine prochaine, on verra bien. »
Le dossier
Sommaire du dossier
2- En couple, nous décidons de nous installer ensemble
3- Et si on mettait un bébé en route ?
4- C’est décidé on passe devant le maire !
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