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| Conversation entre copines avec Nia Long, Sanaa Lathan et Gabrielle Union (Essence, décembre 2007) |
| Pour son numéro de décembre, le magazine féminin, Essence, a choisi trois actrices noires talentueuses pour illustrer sa couverture. Sanaa Lathan, Nia Long et Gabrielle Union sont les heureuses élues. Dans cette interview plutôt atypique (qui se déroule comme n’importe quelle discussion entre amies), les trois trentenaires livrent leurs sentiments sur plusieurs sujets. Petit focus sur deux de leurs sujets de conversation : la diversité à Hollywood et la fortune des actrices noires. |
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| 08/12/2007 |
Par Mayda Bakri |
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La diversité à la télévision
Sanaa Lathan.
©www.essence.com |
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La journaliste Kierna Mayo a souhaité savoir ce que les trois femmes pensaient de la diversité sur le petit écran. Pour Nia Long, 37 ans, la pression a été plus forte en ce qui concerne la télévision car on leur a plus reproché l'absence d'acteurs de couleur.
Sanaa Lathan, 36 ans, est beaucoup moins optimiste et tempère son amie en lui faisant remarquer qu'il n'y aucune série de plus d'une heure, diffusée sur les chaînes américaines, où une femme noire tient le rôle principal. Elle déplore le fait que les femmes afro-américaines ne soient le centre d'attention que dans des émissions de télé-réalité comme I Love New York.
Et Gabrielle Union, 35 ans, d'ajouter qu'il n'y a que sur la chaîne CW qu'on peut voir des séries comme Tout le monde déteste Chris.
Le bilan des trois amies est plutôt mitigé, voire négatif.
Nia soulève un point important : les rôles écrits pour les femmes noires manquent de profondeur et de crédibilité, ce qui rend l'identification des téléspectatrices plutôt difficile. Pour elle et ses deux amies, le problème réside en partie dans le fait qu'il n'y ait pas ou peu de femmes noires scénaristes.
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Ce statut si particulier...
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Gabrielle Union
©www.askmen.com |
Gabrielle Union donne une dimension intéressante à leur discussion en évoquant ce statut particulier que certains grands acteurs noirs ont acquis au cours de leur carrière. "(...) Certains de nos grands acteurs en sont arrivés à un stade où ils deviennent "sans couleur", à un stade où l'Amérique toute entière les embrasse - ce qui est formidable -, à un stade où ils ne sont plus définis par leur taux de mélanine." Puis, les trois consoeurs poursuivent leur débat, avec autant de pertinence.
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Un salaire qui ne suit pas...
Couverture d'Essence (décembre 2007)
©www.essence.com |
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Le public ne perçoit de la vie d'acteur que les strass, les paillettes et le glamour. En dehors des écrans et des tapis rouges, leur vie n'est pas aussi rose qu'on pourrait le penser. C'est d'ailleurs ce que Nia Long souhaite rappeler aux lectrices afro-américaines.
Avec pas moins de dix ans de carrière derrière elle, son compte en banque ne reflète pas ses états de service. Sanaa acquiesce et ajoute qu'elle aimerait que son salaire soit à la hauteur du travail qu'elle fournit et proportionnel aux gains encaissés par les grands studios. Les trois actrices s'accordent pour die que tout le monde les croit riches, alors que ce n'est pas vraiment le cas.
Gabrielle refuse de céder devant la facilité en tournant des comédies romantiques afro-américaines, à la chaîne. Bien que cela lui plaise, elle souhaite avant tout grandir en tant qu'artiste, évoluer et d'essayer de nouvelles choses. Opportunités qui se font bien rares pour les actrices noires à Hollywood.
D'après l'interview publiée par Essence (décembre 2007).
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