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La masturbation féminine
Voilà un sujet dont on parle peu sans embarras. On lui tourne autour sans jamais clairement le nommer, on abuse des périphrases ou autres euphémismes, ou alors on utilise des mots anglais pour éviter d’être trop explicite. Les femmes n’aiment pas le mot « masturber » et aujourd’hui par exemple, on dira plus facilement ‘sex toys’ que godemichés et compagnie, car on trouve cela moins ‘laid’. Et pourtant, on parle bien de la même chose, de tous les gadgets sexuels.
 27/10/2007 Par Aymi Nena
 
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Un acte viril?
   


Au bout du compte, même si le sujet semble à la mode, la masturbation féminine reste un sujet tabou et peu de femmes avouent la pratiquer, sauf peut-être dans des microcosmes ‘branchés’. Et dans un dîner de filles, si on gloussera sur les « sex toys », la pudeur et la honte empêcheront les protagonistes de raconter leur expérience de la chose. La preuve, toutes les personnes interviewées sur le sujet (voir plus loin les témoignages) ont demandé que l’on change leur prénom…Il est vrai que dans l’imaginaire collectif, la masturbation est un acte masculin car viril. Un mec, un vrai, poilu et couillu, ça s’astique. Normal, quand c’est plein, quand ça regarde un film porno. Et ma foi, cela doit être bien plaisant et à vrai dire, si j’avais un manche, moi aussi je le tiendrais volontiers. Un homme, un vrai, ça fait ce genre de choses, ça se masturbe, c’est normal. A tel point qu’on regarderait d’un œil fort louche voir carrément inquiet celui qui nous avouerait ne jamais se donner du plaisir. On penserait qu’il n’est pas normal, qu’il a des blocages, qu’il n’aime pas le sexe, que c’est un mauvais coup, voire même un pervers…

Chez les femmes, cela paraît tellement peu habituel que cela excite : voir une femme qui se masturbe fait clairement partie des fantasmes masculins, des situations classiques des films pornos. Comme si c’était non ordinaire. Les films pornos ? Ah oui, parce que les filles ‘‘bien’’ ne font pas ça. Résultat, les femmes culpabilisent beaucoup plus que les hommes, l’associent à quelque chose de sale et n’en parlent pas. La masturbation féminine excite et effraie à la fois encore certains hommes qui l’associent à une remise en cause de leur puissance et de leur capacité à faire jouir une femme.

Ce supposé non-goût pour l’auto-érotisme est aussi lié à l’idée que les femmes n’aiment pas (beaucoup) le sexe. Donc forcément, si pour elles faire l’amour avec leur homme c’est déjà une corvée, pourquoi s’infliger une telle punition lorsqu’elles sont seules ? Ça, c’est encore un truc de s… ou de frustrée, car chez la femme plus que chez l’homme, l’onanisme reste encore trop lié, hélas, à l’idée de frustration : on ne se masturberait que parce qu’on ne peut pas avoir de rapports sexuels ou parce qu’on a des rapports insatisfaisants.

Et pourtant, dans son étude menée dans les années 70 sur la sexualité féminine, la sexologue américaine Shere Hite a révélé que 82% des femmes se masturbaient… En France, l’enquête sur les comportements sexuels des Français (1993) donnaient les chiffres suivants : 84% des hommes et 51% des femmes disaient avoir pratiqué la masturbation.


Masturbons-nous!
   

Tableau de G.Klimt "Nu féminin allongé".

L’auto-érotisme, loin d’être inutile ou dégradant, joue un rôle important dans l’éveil des sens, en apportant notamment une meilleure connaissance de soi. Connaître son corps, ce qu’on est, ce qui nous fait réagir, nous mènera plus facilement à l’orgasme. Comment diriger un amant si on ne se connaît pas soi-même ? Les hommes n’ont pas de boule de cristal, donc il faut suggérer, guider, aider. Il n’y a rien de plus fastidieux que de faire l’amour avec quelqu’un qui ne se connaît pas, homme ou femme. De surcroît, le danger pour la femme qui ne se connaît pas, c’est subir le plaisir masculin. Car se connaître soi-même, ce n’est pas simple quand on est une femme, parce que notre plaisir est plus complexe. En effet, pour la très grande majorité des hommes, les zones érogènes sont plus limitées, il s’agit souvent des parties génitales et seule une stimulation de ces parties les mène au plaisir. Ne perdez pas trop de temps à leur lécher les oreilles et le cou, les épaules et le dos, les orteils et les poignets, en majorité le vif du sujet (qu’ils attendent avec impatience), c’est quand même le phallus et sa région. Mais chez la femme il y a multiplicité de zones érogènes, qui de surcroît varient d’une femme à une autre. De plus, nos parties génitales elles-mêmes sont complexes : elles sont à l’intérieur. L’homme a son phallus en main tous les jours et à portée de vue, ne serait-ce que pour uriner. C’est plus simple. Une femme doit, au début de son éveil sexuel, chercher et trouver son clitoris, découvrir les lèvres, le vagin. C’est d’ailleurs intéressant de voir que la très grande majorité des femmes se masturbent par stimulation du clitoris uniquement et n’éprouvent pas le besoin de se pénétrer ni avec des objets, ni même avec les doigts.

Il est important que la femme connaisse ses propres fantasmes pour ne pas se contenter de subir ceux des hommes, avec le risque de ne pas prendre de plaisir. Et, comme lorsqu’elles se masturbent les femmes ont souvent recours à des scénarios, des situations imaginaires, elles développent ce faisant leur imagination érotique.


Déstressant naturel

Estampe de Kunisada Utagawa
   

Etre de meilleure humeur, moins bougonne, moins agressive, moins souvent d’une humeur de chien, cela détend, c’est pour cela que les hommes l’apprécient. C’est toujours moins dangereux pour la santé que les anti-dépresseurs et les produits chimiques. La masturbation au moins, c’est naturel. C’est tellement naturel que même les animaux se masturbent. Les guenons utilisent leurs doigts ou des objets, les éléphants leurs trompes, nos chiens et chats leurs langues ou les meubles (ou la jambe de leur maître), les mammifères se frottent contre les arbres, les dauphins quant à eux se frottent contre les récifs… Eh oui, et eux au moins, on ne peut pas les accuser de vice puisqu’ils font ce que leur commande la Nature ! Alors, en forte période de stress, d’angoisses, d’inquiétudes, la veille d’un examen, d’une réunion difficile…

C’est d’autant plus relaxant que ce qui caractérise la masturbation, c’est l’absence d’obligation par rapport à l’autre, on peut jouir quand on est prêt, on ne fait attention qu’à soi et… on n’est même pas obligé d’être épilée !

Seule ou en couple

Se donner du plaisir c’est un moment d’intimité avec soi-même qui n’a rien à voir avec les moments passés avec son homme. L’un ne se substitue pas à l’autre.



Mais la masturbation peut aussi faire partie des jeux érotiques en couple, se masturber devant l’autre ou le masturber. Pourquoi ? Par désir d’exhibitionnisme et de voyeurisme, pour guider l’autre, lui montrer le rythme ou la pression qui nous donne du plaisir. Ou tout simplement pour décupler le plaisir lors d’un rapport. Lors de certaines périodes où les rapports ne sont pas possibles dans le couple, comme les menstruations, la grossesse ou autre problème, la masturbation réciproque permet de conserver le lien érotique avec l’autre


Est-ce normal de ne pas pratiquer la masturbation ?
   

Estampe de Kunisada Utagawa

Bien sûr que oui !!! C’est normal de la pratiquer mais c’est tout aussi normal de ne pas en avoir envie ou besoin. Chacune de nous doit d’abord s’écouter elle-même, son corps, ses nécessités. Ne culpabilisez pas de ne pas en avoir envie. Ne faites jamais les choses pour faire comme tout le monde ou pour « être à la mode ».


En fait, le besoin de se masturber est très présent au moment de la découverte du corps et des changements hormonaux, notamment pendant l’adolescence. Avec le temps, surtout si on est en couple, ce besoin se calme, parce qu’on se connaît enfin et qu’on a une vie sexuelle régulière et épanouie. L’auto-érotisme devient un plaisir pour soi ou pour son partenaire.

Alors allez-y ! Où vous voulez, sous la douche, dans le lit, devant un miroir, au bureau, dans l’avion, avec ou sans jouets, essayez, voyez ce qui vous met le plus à l’aise et vous donne le plus de plaisir.


La seule chose à éviter absolument : se caresser dans le noir complet, cachée sous les draps tellement on a honte. Si c’est ça, arrêtez tout de suite !!

Quelques adresses internet :


Sur un moteur de recherche, ‘masturbation féminine’ vous donnera beaucoup de sites pornos. Voici quelques sites sur lesquels vous trouverez des idées, des choses intéressantes sans tomber dans le porno.


Le site masturbation-passion

Doctissimo, rubrique sexualité


Témoignages
   

Charlie

Je pratique les plaisirs solitaires depuis au moins l’âge de 10 ans. J’ai grandi avec des garçons et un jour, mes frères étaient en train de lire des revues pornos qu’ils avaient chipées, ils ont dit qu’ils avaient des érections, alors j’ai dit moi aussi, et ils se sont moqués de moi. Mais c’était vrai, j’avais ressenti quelque chose ‘en bas’.

J’ai continué en lisant les BD érotiques de mes frères dont j’avais découvert la cachette, je préfère les BD aux films, pour leur scénario. Les films pornos c’est trop bestial, c’est trop laid. De ce point de vue, les films érotiques sont plus efficaces. La première fois que je me suis fait du bien (je n’aime pas le mot masturbation, je le trouve laid), c’était sous la douche, avec la pomme entre les jambes. Mais jusqu’à 17 ans environ, la petite-fille de pasteur que je suis se sentait coupable. C’est mon premier amour qui m’a décoincée au niveau sexuel, c’est avec lui que j’ai découvert toutes les joies du sexe. Il a fait sauter mes freins et m’a fait comprendre que le sexe n’était ni sale ni dégradant.

La masturbation me détend, me permet de me décharger de mes tensions. Mais ce n’est pas très régulier, je peux rester des mois sans, ça dépend de mon humeur, comment je me sens. Je n’utilise pas de sex toys, car pour que je ressente quelque chose au niveau vaginal, il faut l’intervention de l’autre. J’envisage le gode plus lors de jeux érotiques à 2 que toute seule. J’utilise les frottements.

Même en couple je n’envisage pas de vivre sans. L’homme peut ne pas être dispo et puis c’est l’envie de se faire plaisir à soi-même. L’idéal, c’est dans mon lit le soir mais je l’ai déjà fait dans des lieux publics comme les toilettes de la bibliothèque universitaire.


Mes fantasmes préférés ? Quand mon homme me manquait, c’était lui. Sinon, c’est le fantasme de l’étranger, l’inconnu, l’idée de ce qu’il peut me susurrer à l’oreille et qui me met en émoi… L’idée d’une rencontre fortuite, tu rencontres quelqu’un et il se passe quelque chose d’électrique, savoir qu’on ne se reverra plus, qu’on ne sait rien l’un sur l’autre.


Djamila


Je me masturbe depuis longtemps, je crois que j’ai perdu ma ‘virginité’ en me masturbant, en tous cas, il y avait du sang mais je n’ai pas compris. J’avais 13/14 ans, j’ai utilisé une espèce de gros crayon souvenir. Concernant la fréquence, ça dépend des moments, ça dépend si je suis avec quelqu’un ou pas. Si j’ai des rapports réguliers et satisfaisants ce sera moins souvent. J’ai remarqué juste avant les règles une période de fortes nécessités sexuelles. En fait, on vient de m’offrir un godemichet mais je n’utilise pas toujours des objets. J’aime bien me donner du plaisir dans mon lit ou dans la salle de bains mais ça m’est déjà arrivé dans des lieux publics comme des toilettes de train ou d’avion. D’ailleurs, mon fantasme préféré a un rapport avec le train : je fais l’amour dans le train, dans un compartiment, c’est une chose que j’ai faite une fois et qui m’a beaucoup marquée et excitée et je crois que la peur d’être surpris y est pour beaucoup.

En couple, cela m’est arrivé une fois mais c’était pour me venger d’un amant égoïste et pour lui montrer qu’il ne me satisfaisait pas…


Bethsabée


Non, je ne me masturbe pas. Je devrais dire je ne me masturbe plus. Je me suis beaucoup adonnée aux plaisirs solitaires dans mon passé, j’ai aussi eu une forte activité sexuelle. J’ai eu beaucoup d’amants, pour moi, le sexe et l’amour c’était complètement différent et le sexe pouvait exister sans rien d’autre. Je n’avais pas besoin d’aimer pour faire l'amour.

Et puis un jour, j’en ai eu marre. Non pas du sexe, mais j’en ai eu marre de ne pas savoir ce qu’est l’amour. Cela ne se passe pas au même plan au niveau des chakras. Le sexe, c’est l’énergie de base, un des premiers chakras. L’amour, c’est plus loin, plus haut, plus subtil.

J’ai eu envie de faire la découverte de l’amour. Je peux dire que je n’avais jamais vraiment aimé de ma vie. C’est pour cela que nous nous incarnons, pour faire la découverte de l’amour. Du coup, le rapport au sexe devient complètement différent. Et aujourd’hui, le sexe pour le sexe ne m’intéresse plus. Maintenant, je ne veux que du sexe par amour. Et je peux vous dire que cela n’a rien à voir !! C’est tellement plus merveilleux !

Du coup, mes besoins ont changé car ils sont liés à l’amour, donc à un échange avec l’Autre et l’échange avec moi toute seule ne me dit plus rien. J’ai réessayé plusieurs fois de me masturber mais je n’y ai pris aucun plaisir. Même si Woody Allen disait « masturbation is sex with someone I love » ! Pour moi, ça a été une étape mais cela fait partie du passé.


Franca


Je me masturbe depuis petite. Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai dû commencer vers 8 ou 10 ans. On découvre par hasard qu’en se touchant là, ça fait quelque chose. Je me souviens qu’un jour, petite, je suis entrée dans la salle de bain pendant que ma sœur prenait sa douche, je l’ai vue, les jambes écartées sous le jet d’eau et, vu sa réaction un peu coupable quand elle s’est rendu compte de ma présence, j’en ai déduit qu’il y avait quelque chose, donc j’ai testé…C’est comme ça que j’ai découvert que je suis clitoridienne, je n’utilise pas d’objets, ni même mes doigts. J’ai un principe de masturbation très enfantin : allongée, je frotte mon ventre contre le lit, contre quelque chose de doux. Je ne me suis jamais acheté de gode mais je ne suis pas contre l’idée de tester un jour. J’ai déjà essayé d’introduire mes doigts mais ils n’atteignent pas le point que je veux à l’intérieur. Les films pornos ne m’excitent que quand le scénario est assez réaliste. Parfois, ils sont trop concentrés sur le plaisir masculin. D’ailleurs, une des rares fois où une scène m’a excitée, c’était un film lesbien.

Je suis très mentale alors j’imagine plusieurs scénarios : je me suis déjà vue avec plusieurs partenaires, avec une autre femme aussi. Mais ce qui m’excite le plus c’est de m’imaginer me faire du bien devant mon homme, le voir me regarder, perdre ses moyens sans pouvoir me toucher. Ce pourrait être mon homme ou même un étranger, quelqu’un que je ne connais pas, que je ne reverrai pas. Je me suis masturbée une fois devant mon partenaire, j’ai aimé voir son excitation, c’était très gratifiant pour moi mais pour cela, il faut que les deux soient décomplexés. Ce qui n’était pas le cas de mon compagnon, après il était gêné et du coup, on n’a pas recommencé. C’est dommage.


Je me masturbe assez fréquemment, je ne reste guère plus de deux semaines sans. Il est vrai que cela fait 3 ans que je suis ‘en jachère’, donc ma solitude y est sans doute pour quelque chose car quand j’ai une relation suivie, je me masturbe moins souvent. Ce que je recherche à travers ce plaisir solitaire c’est le bien-être, c’est tout, ça me détend. Quand j’étais adolescente, j’en éprouvais de la culpabilité, en plus, j’étais très pratiquante (je suis protestante) et se laisser aller à la masturbation, c’est mal vu car c’est céder à la tentation de la chair, c’est un manque de maîtrise de soi.



Gratiane


J’aime me masturber dans mon lit, dans le salon, ou dans des lieux publics. En fait, dès qu’une forte envie me prend, je m’arrange pour pouvoir me satisfaire, que ce soit au travail dans mon bureau, au cinéma. J’ai connu mes plus gros orgasmes à mon bureau ! Je me souviens, une fois, j’étais hôtesse d’accueil à l’époque et je me masturbais sous mon bureau tout en disant bonjour aux gens qui passaient…

J’utilise mes doigts pour stimuler mon clitoris. J’utilise quelquefois des objets, on m’a toujours offert des vibromasseurs, certains très beaux, dans une matière qui ressemblait vraiment à de la peau. Mon premier gode on me l’a offert à 15 ans. J’en ai achetés aussi par correspondance, des sex toys mais aussi des vidéos. J’aime beaucoup les films pornos, ça m’excite. J’ai découvert le sexe à travers des revues que mon père achetait et que mes frères ont trouvées un jour. Bien sûr, ils m’ont chassée bien vite mais moi, j’ai repéré la cachette… alors je les ai lues toute mon enfance et mon adolescence. Et le soir, quand tout le monde dormait, je me levais en douce et j’allais dans le frigo chercher des carottes et des courgettes. Mon premier objet : un tube de Vicks Vaporub pour déboucher le nez. Et ça m’a fait mal !

Mon fantasme préféré c’est faire l’amour dans une boîte de nuit, en dansant très collé ou alors dans une voiture, c’est lié à des souvenirs très agréables.


Pour moi, la masturbation n’est absolument pas liée à la frustration car je me masturbe aussi quand je suis en couple, ça n’a rien à voir, c’est un moment privilégié avec moi-même, c’est tout. J’aime aussi la masturbation dans le couple, le fait de se donner mutuellement du plaisir ou de se regarder. L’idéal est d’avoir un homme sensuel qui apprécie tout cela !


Mais il y a des hommes à qui cela fait peur, des hommes qui ont peur du plaisir féminin et de son mystère, parce que ça leur échappe, ils ne le contrôlent pas. Ils ont peur de l’idée qu’on puisse se passer d’eux. En fait, je crois qu’il y a pas mal d’hommes comme ça…



Et qu’en pensent les hommes ?

Jean-Marc


J’avoue que cela me fait peur et me met mal à l’aise. Quand une femme se masturbe devant moi, j’ai toujours l’impression qu’elle peut se passer de moi. Je me sens moins « utile ». Il y a des hommes que cela excite, mais pas moi. J’ai l’impression de ne plus avoir le contrôle. Je ne suis pas à l’aise avec les femmes émancipées, j’ai peur de ne pas pouvoir les satisfaire. Le plaisir féminin peut avoir des aspects effrayants pour un homme. Peut-être que c’est moi qui ne suis pas à l’aise avec la chose…


Patrice


C’est magnifique !!! Cela me fascine, c’est tellement beau ! Pour moi, c’est ce qu’il y a de plus hautement érotique et simple à la fois, tellement naturel. C’est beau !!

Et vous, qu’en pensez-vous ? Sur Grioo pour Elle dans les forums, nous attendons vos témoignages !!


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Mots-clés: Célébrités   Oprah Winfrey   
 

   

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