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Ces maladies qui nous sont propres
Connaître son ennemi c’est déjà une arme pour le vaincre. Voici, du plus grave au plus bénin, quelques-uns des maux qui minent notre féminité.
 06/07/2007 Par Betty Ntonye
 
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Fibromes : impressionnants mais bénins

Ils peuvent être très gros et très lourds. Logés dans la cavité ou dans la paroi utérines, ils sont généralement inoffensifs et même indétectables, sauf lorsque leur masse comprime douloureusement les organes voisins ou le fœtus. Très fréquents chez les femmes noires, les fibromes concernent une femme sur deux après 40 ans. Souvent les médecins se contentent de les surveiller, mais ils peuvent recourir à différentes options thérapeutiques si nécessaire (traitement hormonal, chirurgie, embolisation artérielle).

Cancer du sein : la course au dépistage

C’est le plus fréquent des cancers féminins et le nombre de cas à doublé en France depuis les années 1980 ; on est passé de 21 000 nouveaux cas par an en 1980 à 42 000 aujourd’hui. Ce fléau offre pourtant de grands espoirs de guérison notamment lorsque la tumeur est détectée suffisamment tôt. D’où l’intérêt de systématiser le dépistage surtout chez les femmes de plus de 40 ans. Par ailleurs, quatre moyens thérapeutiques sont utilisés (parfois cumulés) pour enrayer le mal : la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie et l’hormonothérapie. Enfin, la recherche ne cesse d’avancer sur la question et s’intéresse à tous les stades de la lutte contre la maladie, de la prévention au suivi en passant par le dépistage.


Hyper/hypo thyroïdie : ups and downs

Vous ne tenez plus en place, vous êtes insomniaque et trop speed, ou au contraire totalement épuisée, intellectuellement vidée et vous avez tendance à prendre du poids en même temps que votre libido s’évanouit ? Tout cela est peut-être dû à un dérèglement de la thyroïde, cette petite glande située à la base du cou. Vous êtes même peut-être atteinte d’une maladie plus insidieuse… Pour en avoir le cœur net, consultez votre médecin. Rassurez-vous cependant, si les affections thyroïdiennes bénignes touchent 10 % des Français, le cancer de la thyroïde est en revanche assez rare.


Cystite : Vite au pipi room !

Vous courez aux toilettes tous les quarts d’heures ? Ça vous brûle quand vous urinez ? Vous avez très probablement une cystite. Pas de panique, il s’agit d’une infection bénigne très fréquente, causée par un colibacille, pensionnaire du gros intestin, qui s’est égaré dans le vagin, puis dans l’urètre et la vessie. Une femme sur deux souffrira au moins une fois dans sa vie d’une cystite. Cela ne veut pas dire qu’il faut l’ignorer pour autant. Grâce à des examens prescrits par votre gynéco, vous pourrez connaître le traitement adapté à votre cas. Attention, il faut le suivre à la lettre pour éviter toute rechute, sinon gare aux complications rénales. En outre, quand on est enceinte, une infection urinaire peut provoquer un accouchement prématuré. Pour la suite, voici quelques conseils simples : ne négligez pas la toilette quotidienne, buvez beaucoup d’eau et ne vous retenez pas trop longtemps si vous avez envie d’uriner.

Migraine : trop souvent négligée

Non, ce n’est pas toujours un prétexte pour échapper aux câlins. La migraine est un problème bien réel parfois à tort assimilé à de simples maux de tête. Violente et prolongée (on peut aller jusqu’à plusieurs heures de douleur sourde), souvent accompagnée de nausées ou de vertiges, la migraine est une affection chronique qui se soulage mais ne se guérit pas. Elle peut s’avérer très handicapante au quotidien. Avec l’aide d’un médecin généraliste ou même d’un neurologue, on peut parvenir à identifier le facteur déclenchant des crises (bruit, alcool, chocolat, stress…) afin de mieux les prévenir. En outre des médicaments efficaces presqu’aussitôt après la prise, permettent d’écourter et d’espacer les crises.


Règles douloureuses : pas si banales que ça

Crampes dans le bas du dos, douleurs pelviennes, maux de tête, nausées, vertiges, vomissements et parfois même constipations… Autant de maux handicapants qui empoisonnent chaque mois, la vie de beaucoup de jeunes filles et de femmes. En général, on se contente de prendre des anti-inflammatoires, des analgésiques ou des antispasmodiques. Souvent la prescription d’un contraceptif oral (pilule) résout pas mal les choses. Rien n’empêche toutefois d’en parler à son médecin car il n’est pas exclu que ces problèmes en cachent d’autres (endométriose, fibrome, infection…).

Cancer du col de l’utérus : à surveiller de près

Près de 1000 femmes en meurent chaque année en France. Pourtant, il est très facilement dépistable. Il se manifeste parfois par des saignements (après des rapports sexuels par exemple) et par des pertes blanches indolores. Le bilan gynécologique annuel (frottis vaginal) est donc particulièrement recommandé, surtout à l’approche de la ménopause. Attention, une sexualité précoce, un changement fréquent de partenaires, une consommation importante de tabac, un nombre trop fréquent de grossesse ou encore une infection vaginale de type herpès, offrent un terrain favorable à la maladie.




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