Michelle Obama et sa mère Marian Robinson ©Essence |
|
Pour son numéro à paraître en mai 2009, le magazine afro-américain féminin "Essence" est allé à la rencontre de la first lady, et de la "first granny" (la première grand-mère) , Marian Robinson, mère de Michelle Obama. Elles font toutes les deux la couverture.
La mère de Michelle Obama interrogée au sujet de ce que son défunt mari penserait de sa fille à la Maison Blanche a répondu : "il aurait été impossible de le faire taire. Il aurait parlé jusqu'à ce que tout le monde veuille qu'il s'arrête. Il était déjà fier de Michelle et de son frère Craig avant qu'ils aient fait quoique ce soit. Il les encourageait toujours, et quand il parlait de Craig et Michelle, on pouvait voir un sourire sur son visage (...) il les adorait tous les deux".
Michelle Obama de son côté confie qu'il lui est beaucoup plus facile qu'à d'autres femmes de trouver un équilibre car elle a beaucoup de monde pour l'aider : "A la différence de la plupart des femmes, j'ai beaucoup de ressources : j'ai ma mère qui vit avec moi. La Maison Blanche a un staff qui est là pour me faciliter la vie. Je n'ai pas de travail à plein temps même si je travaille dur pour remplir mon rôle de First Lady. Mais j'ai beaucoup de ressources. Donc j'ai pu atteindre l'équilibre car j'ai le soutien dont j'ai besoin".
|
Michelle Obama évoque également le rôle que sa mère a joué dans son developpement :
"Elle sous estime complètement le rôle qu'elle a joué pour que je devienne celle que je suis devenue. Elle dit toujours : 'tu es venue au monde comme tu es, je me suis juste écartée de ton chemin'. Ce n'est pas comme ça que je vois les choses. Ma mère est une personne incroyablement intelligente et observatrice au sujet de la vie en général.
Dès l'instant où nous avons pu parler, elle nous a parlé de tous types de sujets avec un niveau d'ouverture et d'intrépidité qui nous faisait croire que nous étions assez brillants pour discuter avec des adultes, que nous étions assez valables pour poser des questions et recevoir des réponses sérieuses, et elle le faisait avec un certain degré d'humour. A plusieurs reprises, alors qu'elle nous réprimandait ou qu'elle s'apprêtait à nous corriger, elle se mettait à plaisanter. Elle nous a appris mon frère et moi à ne pas prendre les choses trop sérieusement. Travailler dur, mais apprendre à rire de certaines situations et de soi même et aller de l'avant";
|
|