Géraldine Le Chêne en couverture du magazine ''Intégraction''
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À l'occasion de la conférence de presse de lancement du Festival Vues international de cinéma d'Afrique qui a eu lieu le 3 Avril dernier au Cinéma Excentris à Montréal- vous aviez annoncé de grandes innovations pour la 28 édition qui se déroulera du 27 Avril au 6 mai 2012.Lesquelles ?
Tout d’abord nous innovons chaque année avec notre programmation, qui s’adapte aux tendances sociétales, tant en termes de films que des axes abordés.
Aussi, cette année nous offrons de nouveaux tarifs préférentiels pour les étudiants et les aînés, les associations, permettant de rejoindre un plus grand public.
Une prévente débutant du 3 avril et se poursuivant jusqu’au 26 avril donne un rabais de 25% à l’achat de billets sur notre site Internet www.vuesdafrique.org
Et si on rentrait dans la cuisine interne d'une édition. Comment se prépare t-elle? Et quels sont les objectifs à atteindre?
Le succès d’un festival d’une telle envergure repose bien évidemment sur sa programmation et les films qui y sont présentés, qui sont le fil conducteur de notre travail. La planification se fait très tôt, dès le lendemain de l’édition précédente. L’essentiel réside en des partenariats solides à développer, une programmation diversifiée permettant de rejoindre le plus de personnes possibles, la participation du public en général et des différentes communautés africaines et créoles qui peuplent Montréal, le Québec et le Canada.
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Quelles sont les obstacles auxquels vous êtes confrontés ? Et comment faites-vous pour tenir aussi longtemps?
Dans le contexte, on se bat très fort d’édition en édition pour faire le maximum avec les budgets disponibles. Organiser Vues d’Afrique doit se faire avec passion, conviction et dévouement. Nous vivons les coupures budgétaires depuis 2000, mais c’est la réalité de tous festivals d’aujourd’hui.
La compétition joue parfois, pour obtenir certains films, mais nous connaissons notre marché et son évolution. Notre notoriété et la qualité de notre programmation fait de nous des leaders.
Nous sommes passionnés par notre travail, et c’est quelque chose que les festivaliers ressentent et apprécient. Nous avons nos fidèles aussi, en plus du public nouveau d’années en années.
Vous êtes annoncé à Paris le 16 Avril prochain, En quoi consiste cette démarche à l'internationale?
Cela nous permet de faire rayonner Vues d’Afrique à l’international. Cette initiative est réalisable grâce au soutien de TV5 Monde et la Délégation générale du Québec, que je remercie au passage.
Nous entretenons de cette manière notre réseau francophone de diffuseurs et de producteurs de films, et cela nous permet de saluer l’engagement de tous ces cinéastes à l’échelle européenne. Paris est la capitale du cinéma africain francophone, avec une forte concentration de professionnels, nous permettant de consolider notre réseau panafricain.
Quelle est l'image que vous souhaiteriez que votre public retienne de l'Afrique?
Une image positive, loin des clichés et idées reçues d’une Afrique convoitée uniquement pour ses richesses naturelles. C’est par une meilleure connaissance que passe l’acceptation et la compréhension des autres cultures. L’Afrique n’y fait pas exception. Notre public actuel en est déjà conscient. C’est auprès des nouveaux spectateurs, ceux qui nous découvrent cette année pour la première fois que ce défi prend tout son sens.
Je leur souhaite à toutes et tous un merveilleux festival !
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 La programmation du festival "Vues d'Afrique" : http://www.vuesdafrique.org/cinema/programmation-2012/
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