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Correctionnelle : Du sursis pour le père négligeant !
Le tribunal correctionnel de Vienne a condamné à huit mois de détention avec sursis, le papa qui avait oublié son enfant dans la voiture.
 11/12/2008 Par Rachel Kesseng
 
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Mort dans la voiture parce que son papa l’a oublié. L’histoire s’était déroulée en juillet dernier à Pont-de-Chéruy, en Isère. Un pharmacien âgé de 38 ans, emmenait son fils chez sa belle-mère avant de se rendre à son lieu de travail. Témoin d’un délit de fuite après un accident de la circulation, il se gare devant sa pharmacie, retourne sur les lieux de l’incident et relève alors le numéro d'immatriculation du fuyard avant de retourner à son bureau, oubliant son fils dans le véhicule.

Le petit Yannis, âgé de tout juste 2 ans et demi, connaîtra alors une triste fin, exposé ainsi plusieurs heures à une chaleur caniculaire. Sous une température ambiante proche de 45 degré, le garçonnet sera repéré par une passante qui donne l’alerte vers 17 heurs, mais il est trop tard ; Yannis inerte et sans vie.
Comparaissant mardi devant le tribunal correctionnel de Vienne, pour "homicide involontaire", l'homme s’est vu infligé la peine de huit mois de prison avec sursis, une sanction requise par le procureur de la république, Franck Rastoul, estimant que : "L'inattention et l'imprudence sont des fautes caractérisées". "Il faut que vous disiez que ce comportement est répréhensible", avait-il soutenu à l’audience.



Le magistrat au tribunal soutenait pour sa part que: "L'homicide involontaire est constitué mais vous devez prendre une décision empreinte d'humanité et je vous demande d'adresser un message de compréhension au père, non pas de cette faute, mais de sa douleur (…) Ce procès ne peut réparer l'irréparable mais il peut avoir une finalité pour la collectivité".
L’avocat du père, Me Thierry Monot a relevé que cette situation : "peut arriver à tout le monde et ça nous conduit à être extrêmement modestes", il a fait remarquer qu’avec la mort du petit Yannis, son père était déjà "déjà condamné à une peine à vie" ; "Il faut avoir la modestie de dire que cet enchaînement de circonstances aurait pu nous frapper nous", a-t-il souligné, plaidant pour une "appréciation la plus compatissante", car "Avec un père distant avec son enfant ça aurait été plus simple, mais il était une priorité de sa vie de tous les jours". A quoi le magistrat avait néanmoins rétorqué que si, "humainement", le passage de la justice "aurait pu être épargné aux parents", l'affaire "ne pouvait pas faire l'objet d'un banal classement".


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Mots-clés: France   Homicide   Société   
 

   

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