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Petite histoire de la fellation
Détail d'un temple de Khajuraho |
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Pipe, turlutte, pompier, gâterie, plume, gourmandise, baiser au grand chauve, flûte enchantée, sucette, pomper le dard, aspirer le jonc, lisser le salsifis, descendre au barbu, emmener Popol au cirque, fournir le dentifrice, faire cracher ou tout simplement sucer, les mots et expressions pour désigner la fellation sont nombreux, variés, souvent drôles, quelquefois vulgaires, en tous cas, toujours plein d'imagination.
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Le goût pour le sexe oral est au moins aussi vieux que l'adoption de la position debout par l'être humain, position révélant des organes masculins et féminins jusque là cachés et invitant à l'exploration…
On retrouve des scènes de fellation sur des bas-reliefs hindous, des fresques de Pompéi, en Egypte et Grèce antiques, à Rome. Traditionnellement, l'Inde, l'Orient et l'Extrême-Orient accordent une place importante à la recherche du plaisir et ont su développer un grand raffinement dans l'érotisme. En Occident, pendant des siècles, la sexualité et le corps ont été assimilés à quelque chose de sale, voire à l'œuvre du diable. Le seul but du sexe étant la procréation, le plaisir est coupable et pendant longtemps l'Eglise n'a autorisé qu'une position sexuelle. De fait, pour des raisons morales et religieuses, le sexe oral n'est pas pratiqué dans le couple (le cunnilingus non plus) et pour recevoir cette caresse les hommes ont recours à des "femmes de petite vertu", des prostituées.
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©Wikipedia |
Pendant longtemps limitée à la pornographie, découverte pour un plus grand public grâce aux films X, la fellation entre de plus en plus dans les mœurs. Le film Deep Throat (Gorge profonde – 1972) a marqué son époque et l'épopée du film porno de façon disons "indélébile".
Le scénario est un peu mince, quoique original : c'est l'histoire d'une femme dont le clitoris est placé au fond de la gorge et qui ne peut atteindre le plaisir qu'en pratiquant des fellations fort profondes. Pas de quoi obtenir un oscar mais plein d'occasions de montrer des pipes et pas n'importe lesquelles s'il vous plaît : celles qui vont bien au fond de la gorge. (Attention les filles, il faut de la technique, mais GPE vous dira tout et ne vous cachera rien, rendez-vous dans un prochain article).
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Une nouvelle ère?
En mars, l'étude de l'Inserm sur la sexualité des Français était publiée. C'est la 3ème enquête sur les comportements sexuels en France, les deux premières datant de 1970 et 1992. En terme de résultats, rien de bien surprenant : la sexualité s'est libérée et en particulier pour les femmes. En ce qui concerne notre sujet, l'étude révèle que la fellation est de plus en plus présente dans les rapports sexuels puisque 2/3 des femmes dès 25 ans disent la pratiquer. Et c'est une vraie (petite) révolution.
Mais si sa pratique se généralise, si elle reste le désir numéro un des hommes, elle ne fait toujours pas l'unanimité chez les femmes. En effet, il semblerait que de plus en plus de femmes l'acceptent ou la tentent mais sans y prendre vraiment goût, plus pour faire plaisir à leur partenaire ou pour paraître libérées.
Il faut noter cependant que la fellation est encore interdite dans de nombreux pays de la planète et dans une bonne dizaine d'états américains.
Fellation et maladies
Attention aux fellations sans préservatifs! Il y a des risques de contamination d'infections sexuellement transmissibles avec la fellation, telles que la syphilis, l'herpès et bien sûr le sida.
Une réaction? Vous voulez donner votre avis? Rendez-vous sur le forum!
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