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Les conseils santé de la semaine
VIH, olivier, diabétiques et café, basilic, tous les conseils de Destination Santé
 01/09/2009 Par Destination Santé
 
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VIH/SIDA : la discrimination résiste
Selon une enquête internationale auprès de 3 000 patients séropositifs au VIH, la discrimination ne faiblit pas. L’étude ATLIS pour AIDS Treatment for Life International Survey, montre en effet que 54% des patients refusent de rendre publique leur séropositivité.

Pour 83% d’entre eux, cette attitude est dictée par la crainte d’une stigmatisation sociale ! Bien que de réels progrès aient été réalisés en termes d’information et d’éducation du public, les tabous liés au VIH/SIDA persistent. A tel point que plus de quatre sondés sur dix, ont estimé que l’annonce de leur séropositivité pourrait avoir des répercussions allant jusqu’à la rupture de relations familiales et/ou amicales. Le tiers des répondants par ailleurs, s’est dit inquiet pour leur avenir professionnel. Ils ont également exprimé la crainte de voir leur réputation mise à mal...

Côté traitements, c’est la peur des effets secondaires qui domine. Un patient sur quatre refuse même de se traiter pour ce motif, et cette proportion peut atteindre 42% chez les malades européens. Certains (34%) sont si préoccupés par les effets secondaires liés à leur traitement, qu’ils préfèrent carrément l’arrêter. Globalement, ces patients redoutent la modification de leur silhouette et de leur visage (58%), l’apparition de troubles gastro-intestinaux (54%), d’un état de fatigue (54%) et enfin de troubles hépatiques (54%).

Toutes ces craintes traduisent en fait, un manque criant d’information… Près de 70% des patients en effet, souhaiteraient être davantage informés sur l’infection à VIH et ses traitements. Plus grave, un quart des malades interrogé a reconnu avoir des relations sexuelles non protégées.

Dans l’olivier, tout est bon ou presque !
Le bois, les fruits qui fournissent une huile délicieuse et dont les effets bénéfiques sur la santé sont reconnus et... les feuilles qui contiennent des trésors : pigments flavoniques, choline, dérivés triterpéniques en abondance, et surtout des substances iridoïdes, parmi lesquelles l’oleuropéoside...

L’oleuropéoside ? C’est un dérivé de sucres qui, selon la tradition, aurait des effets favorables sur la tension artérielle. Mais les autres substances extraites de la feuille d’olivier, et qu’on peut retrouver dans les essences de cette dernière, lui confèrent également des propriétés multiples qui, toutes, la rendent recommandable en cas d’hypertension artérielle ou de troubles cardiaques. Elles sont en effet diurétiques, ce qui les rend intéressantes en cas d’hypertension artérielle. On leur prête également des effets dilatateurs des artères coronaires, appréciables contre l’athérosclérose coronaire.

Hypertension artérielle, angine de poitrine ou diabète constituent par conséquent les « indications » classiques de la feuille d’olivier. On ne saurait certainement pas la recommander comme un traitement à part entière de ces affections graves et chroniques, qui doivent être traitées à long terme. Toutefois, c’est un adjuvant qui confortera les résultats du traitement médical et du régime. Mais comme ces derniers, la feuille d’olivier doit être utilisée au long cours. Alors soyez persévérants...

Vers un nouveau traitement contre la cécité des rivières ?
L’Organisation mondiale de la Santé l’OMS, annonce le lancement de travaux pour la mise au point d’un nouveau médicament contre l’onchocercose ou « cécité des rivières ». Son nom ? Le moxidectine. Au départ, il s’agit d’un produit utilisé en médecine vétérinaire, et qui présenterait l’avantage de stériliser voire de tuer les vers adultes d’Onchocerca volvulus, responsables de la maladie. La première étape est donc la recherche d’une formule à usage humain. Ensuite, place aux essais cliniques.

L’élaboration de ce nouveau traitement se fait dans le cadre d’une collaboration entre le Programme spécial de recherche et de formation sur les maladies tropicales de l’OMS (TDR) et Wyeth Pharmaceuticals. L’étude devrait se dérouler sur deux ans et demi et inclure 1 500 personnes dans trois pays : au Ghana, au Libéria et en République démocratique du Congo.

Cet essai sera mené en collaboration avec des institutions et chercheurs africains issus de ces pays. L’objectif est d’aider les autorités locales à développer infrastructures et moyens de recherche en santé. Ces travaux revêtent une importance capitale pour le traitement de la cécité des rivières, surtout en Afrique où plus de 100 millions de personnes y sont exposées. D’autant plus que l’ivermectine, le seul traitement disponible à ce jour, pourrait à terme montrer quelques limites d’efficacité liées au développement de résistances.

Diabétiques, doucement sur le café !
Le petit noir sera-t-il bientôt interdit aux diabétiques ? Nous n’en sommes pas encore là, mais les résultats d’une étude américaine démontrent clairement que la caféine augmente la glycémie. Seul bémol mais il est de taille, ce travail n’a concerné que 10 patients.

Des amateurs de café en l’occurrence, et qui souffraient d’un diabète de type 2. Tous suivaient un régime alimentaire adapté à leur maladie, et pratiquaient une activité physique régulière. Au cours du premier jour de l’expérience, une équipe américaine a administré des gélules contenant l’équivalent de 4 tasses de café. Puis le second jour, les participants ont ingurgité un « placebo ».

Au terme de cette petite étude, l’auteur a constaté une augmentation moyenne de 8% de la glycémie au cours de la première journée. Pour l’heure, aucune explication n’est proposée. Seule une hypothèse est envisagée, basée sur le fait que la caféine augmente la production d’adrénaline, une hormone participant à l’élévation de la glycémie.

Il est donc indispensable d’étendre ce travail à des cohortes plus larges. En attendant le café et le thé sont permis mais avec modération… Pour les adeptes du principe de précaution, il existe la solution du thé rouge, le fameux rooibos. Cultivé en Afrique du Sud, il est dépourvu de théine et riche en vitamine C.

Goûtez-moi ce basilic !
D’accord, vous avez l’habitude de mettre du basilic dans la salade de tomates, mais en dehors de ses indéniables qualités gustatives savez-vous que le basilic est doté de propriétés... pharmacologiques ? C’est ainsi qu’on le recommande aux jeunes accouchées, dont il est supposé favoriser la lactation. Mais ce n’est pas tout.

Le basilic est l’un des membres de la famille des Lamiacées, et on le trouve dans toutes les terres chaudes, abritées du vent. Pour les raisons évoquées plus haut, il figure naturellement en bonne place dans le coin des aromatiques de tout bon jardin familial. Mais comme il pousse aussi en pot, il est devenu une sorte de plante urbaine...

Lorsqu’on veut l’utiliser pour ses vertus « thérapeutiques », on doit le cueillir lorsque la tige porte encore ses fleurs. Il faut alors lier le basilic en bottes et le faire sécher en couches minces, à l’ombre. Après cela, il deviendra possible d’en faire des infusions, qu’on boira à raison de 2 à 3 cuillerées à café pour 2 tasses d’eau. La silice et les saponines contenues dans la plante exercent un effet salutaire sur les troubles urinaires et les ballonnements. Tanins et seuls minéraux en font un adjuvant de la digestion, et en plus de ses vertus stimulantes sur la lactation, il semblerait que le basilic soit également un bon sédatif ! Et si vous n’êtes pas convaincu, vous pouvez toujours l’utiliser pour la cuisine...

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Mots-clés: Santé   Vie Privée   
 

   

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