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L’ASPA vous invite à son premier Gala Farafina
Haby Niakaté, étudiante à Sciences-po Paris et membre de l’ASPA (Association Sciences-Po pour l’Afrique), se fait pour Grioo Pour Elle le porte parole de son association et nous en dit plus.
 03/06/2008 Par Lize Moudouthe
 
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Bonjour Haby peux-tu te présenter aux Grioonettes et Grioonautes ?

Bonjour je suis Haby Niakaté étudiante en master à Sciences-Po Paris.
J’ai intégré l’ASPA cette année puisque l’année dernière dans le cadre de mon cursus je suis partie au Canada .
C’est tout naturellement que j’ai rejoint l’association, sans vraiment me poser la question. En y réfléchissant, je me dis que la création de l’ASPA répondait à un besoin à Sciences-po et aussi parce qu’en tant que jeune africaine je me suis sentie concernée par les objectifs de cette toute jeune association.

Quand tu parles de répondre à un besoin cela veut dire que l’Afrique n’avait pas trouvé sa place au sein de Sciences-po ?

En quelque sorte oui. Déjà, il faut dire que nous ne sommes pas nombreux. Et qu’il n’y avait pas d’association dont le but était de promouvoir l’Afrique, de rassembler les personnes qui s’y intéressaient. C’était assez rassurant de créer une structure autour de l’Afrique, de lui donner une réelle visibilité dans ce temple du savoir qu’est Sciences-Po Paris.

En deux ans qu’avez-vous le sentiment d’avoir apporté au sein de Sciences-po ?

En deux ans nous avons mis en place différents évènement*, qui ont fait que les étudiants africains ou pas de Sciences-Po savent désormais qu’il y a un interlocuteur pour tout ce qui à trait à l’Afrique au sein de l’école. Cette reconnaissance, nous l’avons en interne mais aussi au delà de Sciences-Po.
En effet, la régularité et le sérieux des évènements que nous avons organisés, on crédibilisé l’ASPA. Ce qui fait que nous avons pu approcher ou être approchés par d’autres associations et par des intervenants extérieurs qui ont été séduits par nos actions. Je pense que l’évolution du public en est une bonne illustration. Au départ, les étudiants africains étaient largement majoritaires lorsque nous organisions des évènements, maintenant le public est beaucoup plus diversifié. Nous pouvons dire avec fierté que nous avons apporté des éléments de réflexion pour tous les étudiants même les non-africains.
* Depuis sa création, l’ASPA a déjà organisé sur fonds propres un Cycle de conférences sur les défis économiques de l'Afrique, sur le Rwanda ou encore su les Indépendance africaines ainsi que de nombreux débats-conférence sur le Darfour (en partenariat avec l'Union des Etudiants Juifs de France), les perspectives de sortie de crise en Côte d'Ivoire; la Justice pénale internationale et les conflits en Afrique. Pour plus de détails vous pouvez consulter le site provisoire de l’ASPA site-aspa.blogspot.com

Pourquoi avoir choisi d’organiser ce gala avec sa dimension festive alors que vos précédents évènements étaient plutôt à caractère intellectuels ?

Nous avions envie de marquer les esprits et de clôturer une année d’action avec un évènement de plus grande envergure que ceux que nous organisons d’habitude.

Pourquoi le gala Farafina ? Il faut pour cela revenir un peu en arrière à la genèse du projet. Avec un groupe d’amis,( nous sommes quatre, deux filles et deux garçons), nous réfléchissions à notre projet collectif indispensable à la validation de notre diplôme. Il se trouve que tous les quatre, nous revenions d’un séjour en Amérique du Nord (Canada et Etats-Unis). Nous avions vu comment les diasporas, les étudiants africains étaient organisés, quels types d’évènements ils organisaient. Nous sommes revenus emballés par notre expérience anglo-saxonne !

C’est ainsi que l’idée nous est venu d’importer le concept et d’en faire notre projet collectif. Ensuite nous avons soumis le projet à l’assemblée générale de l’ASPA qui nous a suivis dans cette aventure. Nous avons juste donné l’impulsion et les autres nous ont rejoints. C’est vrai que le projet a démarré en janvier ce qui était relativement tard pour organiser un tel évènement, mais nous tenions tout de même à le faire. Il a fallu trouver les sponsors, les personnalités sans compter tout l’aspect logistique : salle, traiteur…….

Pour le choix du nom nous trouvions que Gala africain des étudiants de Sciences-po ou quelque chose dans le genre, ça faisait un peu plat. Nous voulions un nom africain pour être en totale cohésion avec ce que nous souhaitions véhiculer. Plusieurs noms ont fusé, j’ai donné spontanément Farafina qui est un mot bambara, (traduction) la langue de ma mère. Et quand on a googlelisé le nom on a trouvé différentes significations qui nous ont plu. Farafina existe également dans différentes langues africaines.

Et comment vous est venu l’idée du thème autour du rôle de la diaspora africaine ?

Au début nous avions pensé faire quelque chose autour de la femme noire et de la beauté. Nous nous disions qu’il y avait beaucoup d’acteurs sur ces thématiques et que ce serait peut-être plus facile. Mais finalement nous avons retenu le thème du rôle de la diaspora. Nous nous sommes rendu compte que c’était une thématique dans l’air du temps. Il y a eu plusieurs colloques, débats sur ce thème de même que différents articles, c’est pour cela que nous avons opté pour cette thématique. Même si du coup trouver des sponsors a du coup été plus difficile. Parce que la visibilité que nous pouvions leur offrir autour de notre évènement n’était pas convaincante, car le public de Sciences-po n’est pas a priori la cible des banques et institutions de transferts d’argent qui étaient les principaux sponsors que nous pouvions solliciter.

Au départ, les premiers à nous manifester de l’intérêt ont été les intellectuels. Le Club Diallo Telly, Coca-cola nous apporte une aide logistique, un site internet qui s’intéresse aux diasporas toutes confondues Beetnic . Nous avons au aussi eu beaucoup d’aide en communication. Et certains invités d’honneur ont contribué plus que le prix de base. C’est en partie ce manque d’aide qui explique le coût du billet. Malgré tout nous sommes plutôt contents du résultat final car nous avons mis sur pied un programme à la fois festif et intéressants nous espérons compter de nombreux grioonautes parmis nous !

Programme de la soirée
Dès 19h Salons Vianey, 98 Quai de la Rapée Paris 12ème



Gala Farafina de l’ASPA Paris mercredi 4 juin 2008


19h00 – Accueil des invités

20h00 – Ouverture de la soirée. Courte représentation de danses.
Discours d’introduction par les membres du projet. Mot de M. Richard Descoings, Directeur de Sciences-Po Paris.

20h20 – Projection d’un Court métrage réalisé par Giles Ambonou et Succès Assyongar Masra
« Quand on dit Afrique, à quoi tu penses - l’Afrique en 3 mots ». Après avoir interviewé des étudiants de Sciences Po et d’ailleurs, ainsi que différents entrepreneurs, les réalisateurs proposent une mosaïque de regards sur l’Afrique.

20h30 – Présentation d’Alphonse Boye, Parrain de cette première édition Farafina. Suivront les interventions de quelques invités d’honneur de cet événement.

20h45 – Interlude musical. Musique traditionnelle, balafon joué par KeybaFestafrica

21h00 – Chronique « l’Afrique a du Talent », un entrepreneur présente son vécu et nous fait part des difficultés d’une aventure réussie. Avec Alphonse Boye

21h10 – Interlude de Capoeira par l’association Vamos Capoeira Paris

21h25 – 2e panel d’invités d’honneur

21h40 – Défilé de mode par Imane Ayissi.

21h50 – Intervention de Franck Salin, Directeur de la rédaction d’Afrik.com

22h00 – Chronique « l’Afrique a du Talent » - 2e partie. Avec Olivier Falla-Etzol

22h10 – 3e panel d’invités d’honneur

22h20 – Intervention de Solofo Rafeno, Fondateur de Beetnic

22h30 – Chronique « l’Afrique a du Talent » - 3e partie. Avec Yamina Benguigui

22h40 – Clôture de la soirée. Lecture du poème « le rêve africain » par Marco de Festafrica.
Mot de la fin prononcé par les membres du projet et Armand Pandong, Président de l’ASPA
.
23h00 – Soirée dansante jusqu’au matin.

Un buffet de mets africains permettra de se restaurer tout au long de la soirée

Dès 19h Salons Vianey, 98 Quai de la Rapée Paris 12ème

Contact
Haby Niakaté, Tel. 06.19.21.78.26
haby.niakate@sciences-po.org
-

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