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La maladie de peau de Michael Jackson : STOP AUX MENSONGES! par Gilette Leuwat
La spécialiste des peaux et cheveux noirs s'insurge contre le traitement médiatique de la dépigmentation de Michael Jackson, et revient sur le vilitigo, une maladie dont souffrait le chanteur
 10/07/2009 Par Gilette Leuwat
 
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Pour que les fans de MJ cessent de croire aux sornettes de ses détracteurs qui voudraient que l’opinion retienne que MJ était tellement complexé par sa couleur de peau noire, qu’il a tout fait pour devenir blanc.

Je tiens à parler de la maladie de peau de MJ parce que depuis l’annonce de son décès je me rends compte de l’ampleur de la désinformation sur ce sujet. Cosmétologue de métier, j’ai vu de nombreux cas de sujets de race noire qui, ne pouvant être soignés par la médecine occidentale (traitement chimique), espéraient trouver solution dans mes soins cosmétiques ancestraux (100% Naturels).
LE VITILIGO

Les taches de Vitiligo sur le visage de MJ
   
Le Noir a la seule couleur de peau qui va du noir ébène au blanc Albinos (peau de lait - soit une couleur
de peau plus blanche que celle du Blanc).
Du coup, être Noir nʼest pas une question de couleur, mais dʼattitude comportemental.
Ne définit t-on pas le Noir par lʼEmotion?
Léopold Sédar Senghor disait : “lʼEmotion est Nègre”.
Et Je dis : “Je mʼémeus, donc je suis Nègre”.

Je m’insurge car les gens acceptent naïvement la version tronquée et simpliste des médias qui voudraient qu’on voit en MJ, le Noir complexé qui rêvait de devenir Blanc. Et pourtant, nous savons tous que sur le plan du capital génétique, la peau blanche est loin d’être un atout.

Atteint de Vitiligo, MJ n’a pas eu besoin de se blanchir la peau comme on le prétend, la maladie l’a rendu pratiquement ALBINOS.


MJ a toujours dit que la couleur de sa peau blanche était une résultante du vitiligo dont il souffrait. Bien que beaucoup de gens aient déjà vu cette maladie, mais à des stades pas très avancés, la plupart sous-estime l’ampleur des dégâts qu’elle est capable de causer. Détruisant les mélanocytes du sujet, soit les cellules donnant la couleur de peau, vous pouvez constater sur la photo de droite ci-dontre comment le vitiligo blanchit ses victimes.
   

Le nom Vitiligo, issu du mot latin vitulum, signifie "tache blanche". Cʼest une maladie de lʼépiderme qui dépigmente la peau. Le sujet atteint, se décolore au fur et à mesure que la
maladie progresse. Les peaux mates et noires sont plus touchées par l'effet de décoloration et davantage atteintes visuellement.

Lorsque la décoloration est encore partielle, les zones dépigmentées de tailles variables sont localisées principalement sur le visage, les pieds, les mains, les articulations ou les parties génitales. Les bordures de ces zones sont généralement plus colorées que la peau normalement pigmentée.

On peut constater sur la photo de gauche lʼextension de la maladie sur la joue, le menton et le cou de MJ, alors que son oreille et le bas du cou sont très foncés. A ce stade, il maquille toujours les zones dépigmentées en foncé.
Bien que cette maladie ne soit pas infectieuse, ni contagieuse ou douloureuse, en touchant l'intégrité de la personne, elle entraîne une certaine détresse psychologique lorsquʼelle devient inesthétique.
   
Enfin, la maladie peut évoluer vers une dépigmentation totale de la peau.
Il est à noter que la peau blanchie des personnes atteintes de vitiligo perd sa protection contre le soleil (absence de mélanine qui protège la peau contre les rayonnements ultraviolets du soleil), ce qui la rend candidate aux brûlures du soleil et, à long terme, au cancer de la peau.


Au stade ci-contre (photo de droite), MJ est complètement dépigmenté et il ne lui reste plus que de minuscules zones de peaux encore colorées.

Malheureusement, en matière de traitements médicaux, la médecine occidentale reste impuissante.
En attendant, il reste les solutions de débrouille qui aident à vivre en société sans toutefois traiter la maladie : Le camouflage ou les abris.

   

Lorsque les brûlures du soleil élargissent les zones de dépigmentation, il devient primordial pour ces personnes de se protéger du soleil par le port de chapeau, de parasol, l’utilisation
d’UV, etc. Par contre, chez certaines personnes à peau mate (qui semblent conserver une résistance aux coups de soleil), le soleil a un rôle bénéfique sur la maladie et les plaques dépigmentées.

Quand la maladie ne touche pas encore le visage, le camouflage par des vêtements peut suffire. Sinon, il faut appliquer des cosmétiques, comme des fonds de teint spécialisés ou des crèmes autobronzantes sur les régions dépigmentées. Le Camouflage par des cosmétiques permet de rendre moins apparente la décoloration de la peau, mais il ne faut pas beaucoup transpirer.

Traitements chirurgicaux. Dans les cas plus sérieux, notamment lorsque les poils et les cheveux eux-mêmes sont dépigmentés comme ci-dessus, certains médecins proposent carrément des greffes de peau et des transplantations de mélanocytes. Oh ces charlatans de médecins, qui ne trouvent rien d’autres qu’aggraver le cas des patients quand ils ne savent pas les soigner. Cela me rappelle une de mes tantes qui disait toujours que quand un marabout commence à demander à son patient de lui fournir des choses de plus en plus difficiles à obtenir pour le soigner (telles que bec d’aigle, griffe de lion), ce dernier doit comprendre qu’il ne peut pas le guérir.
   
Et en ce qui concerne les traitements chimiques proposés, ils ont de très faibles taux de succès et ont pour la plupart des effets secondaires importants.

- Traitements de repigmentation. L'objectif de ces traitements est de stimuler la multiplication des mélanocytes encore présents dans la peau et/ou de limiter la taille et le nombre des taches de dépigmentation. Il semble que dans certains cas soignés de manière précoce, les dermatologistes seraient en mesure d'obtenir une
repigmentation.

- Traitements de dépigmentation. L'objectif ici est de dépigmenter définitivement l'ensemble de la peau afin d'obtenir une apparence uniforme. Cette thérapie à deux balles est souvent proposée lorsque le vitiligo recouvre
une grande proportion du corps. Des solutions chimiques « blanchissantes » sont appliquées chaque jour durant plus d'un an. Toutefois, la moitié des personnes à peau blanche traitées (certainement la totalité chez des sujets Noirs) souffriraient d'effets secondaires (rougeurs et sécheresse de la peau, brûlures, etc.), et une fois le traitement terminé, l'exposition au soleil doit être évitée le plus possible puisque la peau y devient fort sensible.
Bravo la médecine, en plus du vitiligo sur les zones touchées, le patient Noir augmente ses risques de cancer de peau avec les produits éclaircissants sur les zones saines.

En conclusion, il va certainement falloir aller chercher chez les Anciens (kamites, indiens ou asiatiques), la solution naturelle qui sauverait le 1 ou 2% de la population atteinte de vitiligo. Car étant une maladie naturelle, Mère Nature a forcément son remède.
   

Gillette Leuwat


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